Interviews

29 septembre 2020

Interview. Eponym Creation, itinéraire d’une créatrice rock’n’roll

On ne voit jamais son visage et pourtant, c’est plus de 230k personnes qui suivent avec assiduité ses posts sur instagram sur le compte @meleponym. Mélanie est la créatrice de la marque française eponym creation, et c’est avec sa communauté qu’elle partage tous les jours ou presque des idées de silhouettes. Plutôt minimalistes mais avec un vrai sens du style, ses looks sont devenus sa marque de fabrique, composés de noir et blanc savamment orchestrés autour du denim et du cuir. Une “dégaine confort”, c’est elle qui le dit ! Installée à reims, elle est aux manettes de tous les postes depuis les débuts de sa marque en 2013 : Dessins, croquis, gestion des fournisseurs et des fabricants, site internet etc. Interview d’une vraie girl boss !

On ne voit jamais son visage et pourtant, c’est plus de 230K personnes qui suivent avec assiduité ses posts sur Instagram sur le compte @meleponym. Mélanie est la créatrice de la marque française Eponym Creation, et c’est avec sa communauté qu’elle partage tous les jours ou presque des idées de silhouettes. Plutôt minimalistes mais avec un vrai sens du style, ses looks sont devenus sa marque de fabrique, composés de noir et blanc savamment orchestrés autour du denim et du cuir. Une “dégaine confort”, c’est elle qui le dit ! Installée à Reims, elle est aux manettes de tous les postes depuis les débuts de sa marque en 2013 : dessins, croquis, gestion des fournisseurs et des fabricants, site internet etc. Interview d’une vraie girl boss !

Est-ce que vous rêviez de créer des vêtements lorsque vous étiez enfant ?

Quand j’étais petite, je customisais des vêtements.  Je transformais des pantalons en jupes… Après, le fait d’avoir ma propre marque n’a jamais fait partie de mes rêves, je dois admettre que le côté parfois superficiel du milieu me faisait peur. Je me suis dirigée plus spontanément vers des études en histoire de l’art.

Vous n’avez donc jamais étudié la mode à l’école ?

Eh bien si… J’ai commencé par des études d’histoire de l’art, mais assez vite, un petit peu par hasard, je suis allée à Lille. J’ai finalement fait Esmod (NDLR : école de mode) là-bas. Mais ce sont plus mes premières expériences professionnelles qui m’ont mise sur la voie…

Pouvez-vous nous raconter vos débuts dans la mode ?

Pendant mes études, j’ai toujours travaillé. J’ai été photographe pour un journal qui s’appelait “Lille la nuit” et surtout, j’ai été assistante styliste pendant 1 an. Ensuite, j’ai travaillé en tant que responsable de boutique à Paris. C’est à ce moment-là que je me suis rendue compte que les gens ne voulaient pas du luxe inaccessible, mais quelque chose qui les accompagne dans leur vie de tous les jours. Ce qui peut nous faire rêver ne nous habille pas dans la réalité ! J’ai adoré être vendeuse non pas parce que je voulais vendre mais parce que je m’amusais à concocter des looks, et ça plaisait !

Comment tout a commencé pour vous alors ?

Je ne me suis jamais dit que j’allais créer ma marque de prêt-à-porter parce que je trouvais le marché déjà surchargé. Lorsqu’une amie à moi s’est mariée, je me suis rendue compte que l’offre était vraiment réduite, très commerciale. Ça m’a amusée de dessiner des robes de mariée, j’y ai pris goût. Parallèlement à ça, j’ai lancé mon compte Instagram. C’était rien du tout au départ, je prenais juste du plaisir à poster mes looks au quotidien. Au fur et à mesure, ma communauté a pris de l’ampleur et m’a demandé pourquoi je ne lançais pas ma marque de prêt-à-porter. L’idée a germé, et je me suis lancée. J’ai même arrêté les robes de mariée. J’adore ça mais c’était trop chronophage…

© Instagram Meleponym

Sauriez-vous définir votre marque et ce qu’elle est aujourd’hui ? 

C’est une marque de prêt-à-porter, mais je serais bien incapable de définir son style… en fait, j’ai vraiment voulu créer une alternative mode pour les femmes de la vie de tous les jours, qui sont actives, avec des enfants. C’est peut-être ça son style…

Est-ce que vous dessinez ce que vous aimez porter ? Considérez-vous votre marque comme une extension de votre vestiaire ?

C’est vrai que la majorité du temps, je porte ce que je dessine, mais pas tout. Par exemple, je n’aime pas du tout les jupes et pourtant je sais que bon nombre de femmes aiment ça, alors j’en fais, un petit peu ! (rires) J’essaie vraiment de m’adresser à tout le monde et d’habiller une femme qui va être à l’aise, aussi bien pour aller bosser que pour sortir. Je veux créer ce que j’appelle une “dégaine confort”.

© Meleponym et sa blouse Louna
Blouse Louna

 

Vous revendiquez une fabrication 100% française, c’est important pour vous ?

Malgré ce que tout le monde dit, c’est très facile de bosser avec des artisans. Avec eux, je n’ai jamais peur d’essayer des choses nouvelles, ils trouvent toujours le moyen de s’adapter. Par exemple, notre tricoteur vient de nous faire du tie & dye, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. De la même façon qu’il a appris à utiliser de la laine mérinos alors qu’il n’avait jamais travaillé autre chose que du cachemire.

Quelles seraient les 3 pièces emblématiques du vestiaire Eponym ?

Je dirais une blouse col V en dentelle, un pull en cachemire et un pantalon en cuir !

Blouse en dentelle Aly
Legging en cuir noir
Pull Esteban en cachemire

 

Qu’est qui constitue votre imaginaire ? Comment trouvez-vous vos inspirations ?

C’est uniquement un ressenti. Et je pourrais dire que tout ou n’importe quoi m’inspire. Cela peut être une fille dans la rue, un visuel, une pub ou une peinture ! Mais je ne fonctionne qu’au visuel et au “flash”, je serais bien incapable de faire des vêtements pour répondre à une problématique donnée.

Quelle musique écoutez-vous en boucle en ce moment ?

Je n’écoute que des gens morts, ou presque (rires) ! En tout cas je travaille toujours avec un fond musical. C’est Patti Smith, Janis Joplin ou Bob Dylan qui rythment mes journées… 

https://www.youtube.com/watch?v=rX8hOw31wCQ

Une idée de look zéro risque pour la rentrée ?

Je vous conseillerais de porter une blouse oversize, un jean skinny et des boots en daim pointues. Vous voilà parée à toutes les situations ! 

Retrouvez la collection Eponym Creation sur La Grande Boutique en cliquant ici

Est-ce que vous rêviez de créer des vêtements lorsque vous étiez enfant ?

Quand j’étais petite, je customisais des vêtements.  Je transformais des pantalons en jupes… Après, le fait d’avoir ma propre marque n’a jamais fait partie de mes rêves, je dois admettre que le côté parfois superficiel du milieu me faisait peur. Je me suis dirigée plus spontanément vers des études en histoire de l’art.

Vous n’avez donc jamais étudié la mode à l’école ?

Eh bien si… J’ai commencé par des études d’histoire de l’art, mais assez vite, un petit peu par hasard, je suis allée à Lille. J’ai finalement fait Esmod (NDLR : école de mode) là-bas. Mais ce sont plus mes premières expériences professionnelles qui m’ont mise sur la voie…

Pouvez-vous nous raconter vos débuts dans la mode ?

Pendant mes études, j’ai toujours travaillé. J’ai été photographe pour un journal qui s’appelait “Lille la nuit” et surtout, j’ai été assistante styliste pendant 1 an. Ensuite, j’ai travaillé en tant que responsable de boutique à Paris. C’est à ce moment-là que je me suis rendue compte que les gens ne voulaient pas du luxe inaccessible, mais quelque chose qui les accompagne dans leur vie de tous les jours. Ce qui peut nous faire rêver ne nous habille pas dans la réalité ! J’ai adoré être vendeuse non pas parce que je voulais vendre mais parce que je m’amusais à concocter des looks, et ça plaisait !

Comment tout a commencé pour vous alors ?

Je ne me suis jamais dit que j’allais créer ma marque de prêt-à-porter parce que je trouvais le marché déjà surchargé. Lorsqu’une amie à moi s’est mariée, je me suis rendue compte que l’offre était vraiment réduite, très commerciale. Ça m’a amusée de dessiner des robes de mariée, j’y ai pris goût. Parallèlement à ça, j’ai lancé mon compte Instagram. C’était rien du tout au départ, je prenais juste du plaisir à poster mes looks au quotidien. Au fur et à mesure, ma communauté a pris de l’ampleur et m’a demandé pourquoi je ne lançais pas ma marque de prêt-à-porter. L’idée a germé, et je me suis lancée. J’ai même arrêté les robes de mariée. J’adore ça mais c’était trop chronophage…

© Instagram Meleponym

Sauriez-vous définir votre marque et ce qu’elle est aujourd’hui ?

C’est une marque de prêt-à-porter, mais je serais bien incapable de définir son style… en fait, j’ai vraiment voulu créer une alternative mode pour les femmes de la vie de tous les jours, qui sont actives, avec des enfants. C’est peut-être ça son style…

Est-ce que vous dessinez ce que vous aimez porter ? Considérez-vous votre marque comme une extension de votre vestiaire ?

C’est vrai que la majorité du temps, je porte ce que je dessine, mais pas tout. Par exemple, je n’aime pas du tout les jupes et pourtant je sais que bon nombre de femmes aiment ça, alors j’en fais, un petit peu ! (rires) J’essaie vraiment de m’adresser à tout le monde et d’habiller une femme qui va être à l’aise, aussi bien pour aller bosser que pour sortir. Je veux créer ce que j’appelle une “dégaine confort”.

Blouse Louna

Vous revendiquez une fabrication 100% française, c’est important pour vous ?

Malgré ce que tout le monde dit, c’est très facile de bosser avec des artisans. Avec eux, je n’ai jamais peur d’essayer des choses nouvelles, ils trouvent toujours le moyen de s’adapter. Par exemple, notre tricoteur vient de nous faire du tie & dye, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. De la même façon qu’il a appris à utiliser de la laine mérinos alors qu’il n’avait jamais travaillé autre chose que du cachemire.

Quelles seraient les 3 pièces emblématiques du vestiaire Eponym ?

Je dirais une blouse col V en dentelle, un pull en cachemire et un pantalon en cuir !

Blouse en dentelle Aly

Legging en cuir noir

Pull Esteban en cachemire

Qu’est qui constitue votre imaginaire ? Comment trouvez-vous vos inspirations ?

C’est uniquement un ressenti. Et je pourrais dire que tout ou n’importe quoi m’inspire. Cela peut être une fille dans la rue, un visuel, une pub ou une peinture ! Mais je ne fonctionne qu’au visuel et au “flash”, je serais bien incapable de faire des vêtements pour répondre à une problématique donnée.

Quelle musique écoutez-vous en boucle en ce moment ?

Je n’écoute que des gens morts, ou presque (rires) ! En tout cas je travaille toujours avec un fond musical. C’est Patti Smith, Janis Joplin ou Bob Dylan qui rythment mes journées…

Une idée de look zéro risque pour la rentrée ?

Je vous conseillerais de porter une blouse oversize, un jean skinny et des boots en daim pointues. Vous voilà parée à toutes les situations !

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