Interviews

15 octobre 2021

Coco Luna, les bracelets made in Bali à porter sans modération !

David & Déborah partent quelques mois dans un cadre professionnel à Bali, puis se retrouvent en plein confinement sans activité. Leur vient alors l’idée de créer une marque de bijoux qui mettraient en avant le savoir-faire et les richesses de l’île. De fil en aiguille, un premier modèle émerge, des rencontres heureuses les mettent sur le chemin puis c’est le succès via Instagram et des connaissances qui craquent toutes pour ces bracelets aussi simples qu’atypiques. Coco Luna, c’est le happy ending créatif d’un confinement au bout du monde. Les deux créateurs se confient sur leur success story à La Grande Boutique.

David & Déborah, pouvez-vous vous présenter ? Qui êtes-vous ? Et quel était votre parcours avant de lancer Coco Luna ? 

Déborah. Je viens de Royan, à côté de La Rochelle. Après mes études de commerce à Bordeaux et de marketing de luxe à Paris, j’ai cherché un stage dans l’immobilier de luxe et c’est comme ça que j’ai découvert Bali pour la première fois il y a 4 ans, une expérience formidable. J’ai décidé d’y retourner et de faire découvrir à David cette île paradisiaque. Vivre mon rêve à 2.

David. Je suis originaire de Bordeaux, j’ai fait une école de commerce là-bas, c’est là que j’ai rencontré Déborah en 2019 dont je suis tombé amoureux, cette rencontre qui à changé ma vie. Lors de mes études j’avais pu partir au Cambodge et lorsque Déborah m’a proposé d’aller à Bali, c’était une évidence pour moi de tenter cette aventure humaine avec elle et de mettre en pause mes études, j’avais déjà en poche un contrat d’alternance qui me permettait de finir mes études dans une maison de luxe.

 

Pouvez-vous me raconter votre voyage à Bali, qu’est ce qui s’est passé là-bas ?

David : On s’est retrouvés à Bali en janvier 2020, juste avant la pandémie. Au bout de deux mois, c’était le confinement complet. Les frontières du pays ont été fermées et nos stages ont été mis sur pause. Un matin, Déborah me dit “j’ai repéré pleins d’artisans, il faut qu’on monte une marque de bijoux ici.” On s’est lancé dans un périple de repérages de créations, d’artisans en tous genres sur toute l’île. Parfois on faisait 1h30 de trajet pour trouver porte close, à cause du Covid, alors on revenait le lendemain, et ainsi de suite…

Déborah : C’est surtout notre rencontre avec une personne en particulier qui a accéléré les choses. C’est un créateur de bijoux sur place et c’est grâce à lui qu’on a eu accès à pleins de pierres. Ensemble, on a créé un bracelet qui a été notre premier modèle. On est repartis de l’île avec 200 bracelets dans nos valises mais on n’était même pas sûrs à ce moment-là de ce qu’on allait en faire…

Vous avez créé votre marque il y a à peine un an, et vous avez déjà de nombreux et prestigieux points de vente, comment avez-vous fait ? 

David : Nous n’avons élaboré aucune stratégie pour la marque. On a tout fait à l’intuition, sans aucune prétention. On avait dès le départ envie de créer un compte Instagram, on avait réalisé un petit shooting à Bali pour avoir un stock d’images mais on ne pensait pas que ça prendrait cette ampleur dès le début.

Déborah : Notre but au départ était d’aller sur les marchés, et ça a cartonné. Puis très vite, grâce à une amie, on a eu un premier point de vente à Bordeaux. On n’avait même pas réfléchi au prix, rien. Les autres ont suivi, c’est allé super vite, les boutiques nous ont repéré sur Instagram. On n’aurait jamais pu imaginer que ça aille si vite et que ça plaise autant.

 

Pourquoi avez-vous choisi de créer une marque de bijoux ? Aviez-vous un tropisme particulier pour les accessoires auparavant ou pas du tout ?

Déborah : J’ai toujours aimé les bijoux, depuis que je suis toute petite. J’adorais faire des colliers de perles !

David : Il y a un vrai artisanat à Bali qui est propre au macramé. C’est l’alliance des belles pierres sur place et de cette technique de tissage qui nous a donné l’idée de nos bijoux. C’était instinctif mais c’est apparu comme une évidence.

Comment sont élaborés les bijoux Coco Luna ?

David : Les pierres semi-précieuses sont tissées par du fil de soie plaqué or. On aime l’alliance des matériaux et c’est ce qui nous plaît.

Déborah : Tout est tressé à la main à Bali par des artisans. On voulait vraiment choisir des matières brutes et nobles à la fois. On aime le côté authentique de nos créations. Derrière chaque bracelet, il y a un vrai artisanat, et ça se voit.

 

Comment est régi le choix des pierres ? Des couleurs ?

David : On choisit toutes nos pierres en binôme avec un contact sur place qui vit à l’année à Bali. On devaity aller  il y a quelques mois mais nous n’avons pas pu à cause du Covid alors il fait généralement des pré-sélections pour nous, et on choisit les fournisseurs de pierres un peu partout dans le monde selon leurs qualité et pureté comme la tourmaline au Brésil ou l’amazonite en Afrique du Sud.

Déborah : On fonctionne uniquement à l’instinct et au coup de cœur. On choisira toujours la plus belle qualité, mais concernant les couleurs, il n’y a que nos envies qui nous guident.

 

Comment vous répartissez-vous les rôles au sein de la marque ? 

Déborah :  Je m’occupe des créations. Je suis en charge des achats pour les colliers, que je fabrique moi-même. Je m’occupe aussi de la création de contenus, des shootings et des réseaux sociaux. Je suis la créative du duo !

David : J’ai un rôle plus orienté business. Je m’occupe du site Internet, de l’achat des contenus sponsorisés ainsi que de la relation avec les boutiques. On est ultra complémentaires tous les deux…

À qui s’adressent les bijoux Coco Luna ? Quelle est votre cliente de rêve ? 

David : Notre clientèle a entre 35 et 45 ans, et ce sont plutôt des femmes actives. Elles cherchent des pièces de créateurs avec de l’authenticité.

Déborah : Nos bracelets s’adressent vraiment à tout le monde. Concernant les colliers, je rêve de voir Emily Ratajkowski en porter un…

 

Les bijoux Coco Luna sont-ils réservés à l’été ? Avec quoi peut-on les porter ? 

Déborah : Ils vont avec tout ! Qu’on soit bohème, sport chic ou rock, ils s’adaptent à tous les looks, et c’est aussi ça leur force. Même si ce sont des bracelets colorés et qu’on utilise pas mal de coquillages pour nos colliers, nos bijoux sont absolument faits pour être portés toute l’année.

David : Pour l’automne, on a fait des modèles en labradorite gris foncé ou vert. L’été, les couleurs sont plus vives ou pastel, mais chacun fait ce qu’il veut…

 

Votre pièce signature, c’est plutôt le bracelet… comment le définiriez-vous ? 

David : On l’a vraiment conçu comme un bracelet talisman… qu’on porte seul, en accumulation, ou avec d’autres bijoux précieux et moins précieux. C’est vraiment la pièce facile par excellence.

 

Que veut dire Coco Luna ? 

Déborah : Coco évoque les vacances, les noix de coco qu’on voit partout à Bali. Luna n’avait pas de signification au premier abord et puis finalement, ça fait sens avec le fait qu’on s’intéresse de plus en plus à la lithothérapie. Les pierres se rechargent à l’énergie de la lune. Comme quoi il n’y a pas de hasard…

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