Interviews

10 octobre 2019

Claris Virot, la papesse hippie chic des sacs en python

En 2014, clarisse virot, qui a encore deux s et un e à son prénom, est en vacances à bali. Vu qu’elle ne trouve pas ce qu’elle veut sur le marché, elle demande à un artisan local de lui fabriquer le sac de ses rêves. L’histoire s’emballe, son nom devient une marque, perd deux lettres et cinq ans plus tard, Claris virot est la référence incontestée des sacs en python, et le sac imaginé à bali est son best-seller. Soucieuse des détails, des matières, des finitions et des personnes avec qui elle travaille qui sont toujours en indonésie, Claris se livre sur toutes ses vies en exclusivité à la grande boutique.

En 2014, Clarisse Virot, qui a encore deux S et un E à son prénom, est en vacances à Bali. Vu qu’elle ne trouve pas ce qu’elle veut sur le marché, elle demande à un artisan local de lui fabriquer le sac de ses rêves. L’histoire s’emballe, son nom devient une marque, perd deux lettres et cinq ans plus tard, Claris Virot est la référence incontestée des sacs en python, et le sac imaginé à Bali est son best-seller. Soucieuse des détails, des matières, des finitions et des personnes avec qui elle travaille qui sont toujours en Indonésie, Claris se livre sur toutes ses vies en exclusivité à La Grande Boutique.


Qui êtes-vous Claris Virot ? Quel est votre parcours ? 

Je suis une bonne vivante touche à tout ! Ce qui me faisait le plus peur dans la vie c’était d’avoir un travail, un bureau et des horaires fixes, alors je me suis créé ma propre liberté. Mon père était hôtelier. Carine Roitfled et son mari faisaient partie de ses clients, j’avais 14 ans à l’époque, je gardais sa fille Julia qui avait 3 ans et j’ai trouvé son métier génial, elle était rédactrice au ELLE. Ça m’a donné le goût de la mode. J’ai fait des stages dans des magazines puis je suis allée travailler chez Kookaï et c’est là où j’ai vraiment compris comment fonctionnait une marque, j’ai travaillé aux achats, au style, à la presse. Je n’ai jamais eu peur de monter des business, d’échouer parfois, j’ai même eu un restaurant pendant trois ans à Courchevel, puis j’ai eu besoin d’une vie plus stable et de construire une famille, le milieu de la mode me manquait alors je suis rentrée à Paris.

Racontez-nous la naissance de votre marque de sacs… 

Lors d’un voyage à Bali, je me suis fait faire un sac pour moi par des artisans locaux. Mon vrai plaisir était de trouver des fabricants dans la rue et de leur apporter une matière première. Comme je ne trouvais pas exactement le sac qui me plaisait, j’ai imaginé mon sac idéal : c’était la naissance du Charly, c’est le nom de ma fille. Je me l’étais fait faire en jaune et en rouge. Très vite, j’ai porté le jaune et au moins une dizaine de filles m’ont demandé où je l’avais acheté. Et un ami à moi qui était un homme d’affaires, devenu mon associé ensuite, présent à ce moment-là, m’a dit “attends il se passe un truc !”. Il m’a relancée à Paris et voilà !

Sac en cuir python jauneClaris Virot sur la Grande Boutique
Sac Charly jaune, comme le tout premier de la marque…

Comment définiriez-vous votre marque en trois mots ?

Je dirais d’abord contemporain, je dirais aussi hippie chic parce que j’aime l’association des deux, et ensuite pratique. Je veux que mes sacs soient les plus pratiques possible. Une des raisons du succès du Charly, c’est sa praticité !

Est-ce que l’idée du luxe abordable est une valeur importante pour vous ? Pour quelle raison ? 

Oui, absolument. Les gens ont envie de pouvoir consommer, changer souvent et j’ai envie que mes sacs touchent plus de personnes. Le sac de luxe est réservé à une élite et j’aimais l’idée que mon sac puisse être porté par le plus grand nombre, qu’il soit abordable.

Sac Claris Virot en cuir python sur La Grande Boutique
Sac Charly sur La Grande Boutique

Pourquoi avez-vous choisi une matière comme le python ? 

J’ai voulu avant tout démocratisé un cuir qui souffrait d’une image élitiste et inaccessible. Je me suis dit que je voulais un super rapport qualité-prix et cette matière donne de très nombreuses possibilités, le rêve pour une créatrice.

Quelles sont les propriétés de cette matière ? 

Le python que j’utilise est façonné de façon complètement artisanale, et c’est une matière très facile à travailler. Il peut être peint, l’effet du python permet de le colorer d’une manière super intéressante. Les unis sont teints de la même façon qu’est teint du cuir, mais ceux que j’appelle “painted” c’est vraiment peint à la main par des artisans. C’est une matière extrêmement résistante, et peu de personnes le savent ! Je ne suis pas une personne très attentionnée envers mes affaires, et sachez qu’ils résistent à tout ! La pluie comme le sable…

Sac Claris Virot en cuir python painted sur La Grande Boutique
Sac en cuir « painted »

Pouvez-vous nous parler de votre sac en collaboration avec le duo de chanteuses Brigitte ? 

Nous avions beaucoup d’amis en commun sans nous connaître pour autant, et un jour nous nous sommes croisées à une soirée. On a eu un coup de coeur les unes pour les autres et véritablement en cinq minutes on s’est dit mutuellement qu’il fallait qu’on fasse un sac ensemble ! C’est né très spontanément. Le lendemain, elles étaient à la boutique, elles m’ont donné pleins d’inspirations, elles se sont énormément investi, en termes de couleurs, détails, fermoir etc. C’est un sac que je n’aurais pas su créer seule, il leur ressemble beaucoup, c’était un vrai bonheur de partager ces moments avec elles, ce sont de vraies passionnées.

Retrouvez toute la sélection Claris Virot sur La Grande Boutique

Qui êtes-vous Claris Virot ? Quel est votre parcours ?

Je suis une bonne vivante touche à tout ! Ce qui me faisait le plus peur dans la vie c’était d’avoir un travail, un bureau et des horaires fixes, alors je me suis créé ma propre liberté. Mon père était hôtelier. Carine Roitfled et son mari faisaient partie de ses clients, j’avais 14 ans à l’époque, je gardais sa fille Julia qui avait 3 ans et j’ai trouvé son métier génial, elle était rédactrice au ELLE. Ça m’a donné le goût de la mode. J’ai fait des stages dans des magazines puis je suis allée travailler chez Kookaï et c’est là où j’ai vraiment compris comment fonctionnait une marque, j’ai travaillé aux achats, au style, à la presse. Je n’ai jamais eu peur de monter des business, d’échouer parfois, j’ai même eu un restaurant pendant trois ans à Courchevel, puis j’ai eu besoin d’une vie plus stable et de construire une famille, le milieu de la mode me manquait alors je suis rentrée à Paris.

Racontez-nous la naissance de votre marque de sacs…

Lors d’un voyage à Bali, je me suis fait faire un sac pour moi par des artisans locaux. Mon vrai plaisir était de trouver des fabricants dans la rue et de leur apporter une matière première. Comme je ne trouvais pas exactement le sac qui me plaisait, j’ai imaginé mon sac idéal : c’était la naissance du Charly, c’est le nom de ma fille. Je me l’étais fait faire en jaune et en rouge. Très vite, j’ai porté le jaune et au moins une dizaine de filles m’ont demandé où je l’avais acheté. Et un ami à moi qui était un homme d’affaires, devenu mon associé ensuite, présent à ce moment-là, m’a dit “attends il se passe un truc !”. Il m’a relancée à Paris et voilà !

Sac Charly jaune, comme le tout premier de la marque...

Comment définiriez-vous votre marque en trois mots ?

Je dirais d’abord contemporain, je dirais aussi hippie chic parce que j’aime l’association des deux, et ensuite pratique. Je veux que mes sacs soient les plus pratiques possible. Une des raisons du succès du Charly, c’est sa praticité !

Est-ce que l’idée du luxe abordable est une valeur importante pour vous ? Pour quelle raison ?

Oui, absolument. Les gens ont envie de pouvoir consommer, changer souvent et j’ai envie que mes sacs touchent plus de personnes. Le sac de luxe est réservé à une élite et j’aimais l’idée que mon sac puisse être porté par le plus grand nombre, qu’il soit abordable.

Sac Charly sur La Grande Boutique

Pourquoi avez-vous choisi une matière comme le python ?

J’ai voulu avant tout démocratisé un cuir qui souffrait d’une image élitiste et inaccessible. Je me suis dit que je voulais un super rapport qualité-prix et cette matière donne de très nombreuses possibilités, le rêve pour une créatrice.

Quelles sont les propriétés de cette matière ?

Le python que j’utilise est façonné de façon complètement artisanale, et c’est une matière très facile à travailler. Il peut être peint, l’effet du python permet de le colorer d’une manière super intéressante. Les unis sont teints de la même façon qu’est teint du cuir, mais ceux que j’appelle “painted” c’est vraiment peint à la main par des artisans. C’est une matière extrêmement résistante, et peu de personnes le savent ! Je ne suis pas une personne très attentionnée envers mes affaires, et sachez qu’ils résistent à tout ! La pluie comme le sable…

Sac en cuir "painted"

Pouvez-vous nous parler de votre sac en collaboration avec le duo de chanteuses Brigitte ?

Nous avions beaucoup d’amis en commun sans nous connaître pour autant, et un jour nous nous sommes croisées à une soirée. On a eu un coup de coeur les unes pour les autres et véritablement en cinq minutes on s’est dit mutuellement qu’il fallait qu’on fasse un sac ensemble ! C’est né très spontanément. Le lendemain, elles étaient à la boutique, elles m’ont donné pleins d’inspirations, elles se sont énormément investi, en termes de couleurs, détails, fermoir etc. C’est un sac que je n’aurais pas su créer seule, il leur ressemble beaucoup, c’était un vrai bonheur de partager ces moments avec elles, ce sont de vraies passionnées.

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